Devenir résident permanent est une alternative au processus de naturalisation du Japon. La plupart des minorités ethniques au Japon tombent sous cette catégorie. C'est une option excellente pour les étrangers qui ne peuvent pas passer par le processus de citoyenneté ou ne veulent pas renoncer à leur première nationalité.
En règle générale, vous devez avoir vécu au Japon pour une période de dix ans avant d'avoir le droit de demander la résidence permanente. Si votre époux est Japonais, cependant, cette période peut être réduite à trois ans.
Votre visa doit être valide pour la durée entière du processus de demande (d'environ plusieurs mois).
Pour obtenir la résidence permanente, votre casier judiciaire doit être vierge (certains fonctionnaires tiennent même en compte les infractions au code de la route). De plus, vous devez être en mesure d'offrir un peu de contribution au Japon : travailler en tant que diplomate, pour une compagnie japonaise, ou même enseigner dans une université. Avoir reçu des prix professionnels ou des honneurs aide en grande partie.
Soyez prêt à fournir une explication écrite convaincante énumérant les raisons pour votre application, avec un dossier financier détaillé. Votre employeur devra soumettre aussi des informations financières dans le cadre du processus.
Les résidents permanents n'ont plus à renouveler leurs visas pour rester au Japon, bien qu'ils doivent demander encore des permis de rentrée avant de voyager à l'extérieur du pays. Ils ont plus de facilité à obtenir des crédits ou prêts auprès des banques japonaises et dans certaines régions, ils sont même autorisés à voter au cours des élections locales.
Si vous vous mariez au Japon et obtenez la citoyenneté ou la résidence permanente pendant que vous êtes mariés, vous garderez ce statut même si vous divorcez (si vous avez un visa d'époux à la suite du mariage à un citoyen japonais votre visa restera valide jusqu'à sa date d'expiration énumérée). Soyez prévenus, cependant, que les étrangers ne sont pas bien servis par les cours japonaises pendant les procédures de divorce. Vous devriez donc éviter d'utiliser le mariage uniquement comme moyen d'obtenir la résidence permanente ou la citoyenneté, même si le divorce n'affectera pas votre statut de résidence.