purpura

  • Bonjour à tous,

    Le bon pressentiment que nous avions s'agissant de l'état de Rémy ne s'est malheureusement pas confirmé dans un premier temps.
    Jeudi matin Rémy a souhaité se rendre à son lycée pour passer un bac blanc de français.
    Je suis allé l'attendre à la sortie, à midi.
    Il m'a alors expliqué que son épreuve ne s'était pas du tout bien passé car pendant qu'il préparait son oral il avait aperçu sur ses mains des pétéchies nouvelles.
    La veille il avait déjà été catastrophé par l'apparition de plusieurs pétéchies sur son cou et sur son visage.
    Il a alors demandé à passer une prise de sang.
    C'est donc le jeudi, à 12 h 15 que nous sommes allés au laboratoire un prélèvement sanguin a été effectué.
    J'ai demandé à avoir immédiatement les résultats, expliquant que nous ne pouvions pas attendre plusieurs heures d'angoisse.
    Compte-tenu du nombre de pétéchie présenté par Rémy j'avais cependant un très très mauvais pressentiment.
    En fait c'était encore plus catastrophique que nous nous y attendions.
    La laborantine est revenue avec une tête de six pieds de long, nous indiquant qu'un comptage était impossible, le nombre de plaquettes étant sans doute inférieur à 1000.
    Je dois dire que Rémy s'est montré beaucoup plus courageux que moi-même.
    Il m'avait arraché la promesse de ce que quel que soit le résultat il n'irait pas à l'hôpital ; devant la situation j'ai insisté pour que nous rendions au service des urgences.
    Il a strictement refusé, rejetant toute solution alternative, alors même que ces dernières étaient quoi qu'il en soit chimériques.
    Mon médecin traitant était ce jour-là en congé mais j'ai pu lui laisser un message sur son répondeur.
    J'ai remonté Rémy à la maison, m'efforçant de le convaincre qu'il ne pouvait rester ainsi.
    En vain.
    Dans l'après-midi le patron du labo m'a appelé pour m'expliquer qu'il avait vérifié le nombre de plaquettes qui étaient effectivement très bas et m'invitant à me rendre d'urgence à l'hôpital.
    Rémy a persisté dans son refus.
    Plus tard mon ami médecin m'a rappelé et a convenu que quoi qu'il en soit il était strictement impossible de contraindre Rémy a accepter une perfusion en milieu hospitalier.
    Le service des urgences a été prévenu de manière à ce que, si un incident survenait dans la nuit, tout soit prévu pour y faire face.
    J'ai passé la nuit à faire la navette entre le canapé et le lit de Rémy afin de le contrôler dans son sommeil.
    Il s'est reposé paisiblement, sans problème particulier.
    Le lendemain matin, donc hier, j'ai entendu mon fils rouspéter dans la salle de bains, indiquant qu'il devait manifestement y avoir une erreur dans l'analyse puisque une très grande partie de ses symptômes, manifeste la veille, avait disparu.
    Aussi incroyable que cela puisse paraître, aujourd'hui samedi, Rémy ne présente pas 30 % des symptômes qu'il avait jeudi.
    J'ai eu hier mon médecin traitant qui n'exclut absolument pas la possibilité d'une remonté spontanée, comme cela a été le cas en juillet 2005.
    Je vous rappelle qu'en juillet 2005 Rémy avait présenté pendant près d'une semaine tout les symptômes d'une chute importante mais nous n'avions alors fait de prise de sang.
    Ce n'est que 10 jours après qu'une analyse de sang a révélé l'été à 389 000 plaquettes.
    Jamais je n'aurais pu imaginer que le taux chute à moins de 1000 sans effets importants.
    Le patron du labo admis qu'il était possible qu'il existe des débris de plaquettes contenant assez d' "agents actifs" pour limiter les signes hémorragiques.
    De fait, Rémy n'a jamais présenté durant ces derniers jours de signes importants ; lorsqu'il se mouchait il y avait quelques traces sanglantes, sans plus.
    Les pétéchies étaient bien moins importantes en nombre que lors des 3 précédentes crises et il n'avait pas de bleu...
    Aujourd'hui, pour son moral, il a souhaité rendre visite à un copain avec lequel il a sans doute allé se promener en ville.
    Je l'y ai autorisé dans la mesure où les signes extérieurs disparaissent presque à vue d'oeil.
    Naturellement je ne veux plus poser un quelconque diagnostic.
    J'ai dans l'intervalle repris contact avec mon médecin traitant qui a jugé comme tout à fait plausible le fait qu'une fois atteint un taux "plancher" le niveau des plaquettes allait remonter, comme cela a dû être le cas en juillet 2005.
    Il m'a demandé de surveiller soigneusement tout signe de nouvelles apparitions de symptômes, ce que je fais avec un semblant de sérénité, même si mon angoisse est naturellement permanente.
    L'expérience de juillet 2005 a démontré de manière évidente que Rémy pouvait très rapidement remonter.
    Avant d'émettre plus avant quelques hypothèses et de vous faire part d'un certain nombre de réflexions, je préfère attendre quelques jours afin de savoir comment l'état de mon fils va évoluer.
    Rémy est lui même demandeur à une prise de sang pour mercredi prochain.
    Je vous ferai naturellement part de l'évolution de la situation.
    Merci à tous de votre soutien dans ces moments difficiles.

    Amitiés,

    Serge(Rémy)

    Anonymous 04 fév 2006, 03:41 - Signaler un abus
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purpura thrombopénique

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