La plupart du temps, le montant de la caution pour l'achat d'une maison est entre 3% et 5% du prix de vente. Une caution plus élevée peut impliquer un taux de crédit réduit (ainsi, l'empreint est moins gros et le risque plus petit). Il faut prendre une assurance hypothécaire privée (ou prime d'assurance hypothécaire) jusqu'aux 20% du prix de vente.
L'achat d'une maison s'accompagne toujours de coûts supplémentaires auxquels on ne pense pas souvent. Tout d'abord, certains frais sont directement liés à la demande de prêt :
- Relevé du cadastre : si vous faites une demande de prêt, la banque risque de vous demander un "certificat de localisation" pour vérifier l'état du bien immobilier et sa valeur avant de vous accorder le prêt.
- Rémunération du courtier (ou frais juridiques si effectué par un avocat) : vous pouvez faire appel à un courtier hypothécaire pour être sûr d'avoir choisi le bon prêt en fonction du type de bien et de l'acheteur. Attention, ce type de service sera tarifé.
- Assurance : la banque peut demander à l'acheteur une preuve que le bien immobilier restera assuré contre tous dommages une fois le titre de propriété transféré.
Il vaut le coup de faire quelques recherches sur les risques éventuels de la zone (naturels ou non) pour l'assurance, pour vous assurer d'être couvert dans toutes les situations.
Les autres frais en lien avec le logement lui-même sont les suivants :
- Une assurance de titre couvrant tous les problèmes pouvant survenir au titre (les prix sont assez bas).
- Des frais d'inspection : il est dans l'intérêt de l'acheteur de faire inspecter la maison pour connaître tous les problèmes éventuels.
- L'impôt de transfert de propriété n'est pas négligeable et varie d'un état à l'autre. Par exemple, il peut être de 0,01% de la valeur totale du bien dans le Colorado, et atteindre 4% à Pittsburgh.
Les étrangers propriétaires d'un bien doivent payer les impôts fédéraux sur les intérêts immobilier, et peuvent être sujets aux impôts de chaque état (si les impôts fédéraux ne s'appliquent pas). Les étrangers non-résidents ne sont pas imposés sur leur revenu mondial, mais seulement sur leur revenu perçu aux États-Unis.
L'impôt successoral peut s'élever jusqu'à 45% et est évalué sur la base de la citoyenneté, du domicile et du type de bien. Les exemptions peuvent aller jusqu'à 2 millions de dollars pour les citoyens américains, et 60 000$ pour les étrangers. De plus, afin d'éviter d'être sujet à une retenue d'impôts de 10%, vous devrez avoir un numéro d’identification de contribuable ou numéro de sécurité sociale américain. Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site de l'IRS .